Vous connaissez sûrement cette sensation : vous avez un projet qui vous tient à cœur, mais quelque chose vous bloque. Après des années à observer ce phénomène chez moi et mes amies, j’ai compris que l’autosabotage était souvent le grand coupable. Cette tendance à se mettre des bâtons dans les roues, je l’ai longtemps vécue, notamment lors du lancement de mon blog il y a cinq ans.
A lire dans cet article
Les signes révélateurs de l’autosabotage
Je me souviens encore de ce jour où j’ai reporté pour la énième fois le lancement de mon premier article. « Je ne suis pas encore prête », me répétais-je sans cesse. La procrastination est l’un des premiers signes de l’autosabotage.
La perfectionnisme excessif est un autre symptôme que j’ai appris à reconnaître. Combien de fois ai-je réécrit le même texte, cherchant une perfection impossible à atteindre ?
Les comportements typiques qui nous freinent
- Se comparer constamment aux autres
- Remettre en question ses compétences
- Trouver des excuses pour ne pas commencer
- S’imposer des objectifs irréalistes
- Abandonner au premier obstacle
Les racines profondes de l’autosabotage
La peur de l’échec est souvent la source principale de nos blocages. Pendant des mois, j’ai repoussé le lancement de ma chaîne YouTube, terrorisée à l’idée que personne ne regarde mes vidéos.
Notre éducation et nos expériences passées jouent également un rôle majeur. Les phrases comme « ne prends pas trop de risques » ou « reste à ta place » résonnent encore dans nos têtes.
Comment j’ai surmonté mes blocages
Ma première victoire a été de reconnaître mes schémas d’autosabotage. J’ai commencé à tenir un journal de bord pour identifier mes pensées limitantes.
La technique du « petit pas » a révolutionné ma façon d’aborder mes projets. Au lieu de vouloir tout faire parfaitement, j’ai appris à avancer progressivement.
Les stratégies concrètes pour dépasser l’autosabotage
- Fixer des objectifs réalistes et mesurables
- Célébrer chaque petite victoire
- S’entourer de personnes positives et encourageantes
- Pratiquer l’auto-compassion
- Utiliser la visualisation positive
La clé est de transformer nos pensées négatives en opportunités d’apprentissage. Quand je me surprends à dire « je ne suis pas capable », je reformule en « je suis en train d’apprendre ».
Mes rituels anti-autosabotage quotidiens
Chaque matin, je prends 10 minutes pour écrire trois choses que j’ai accomplies la veille. Cette pratique m’aide à maintenir une perspective positive sur mes progrès.
J’ai aussi créé un groupe de soutien avec quatre amies entrepreneures. Nous nous retrouvons virtuellement chaque semaine pour partager nos défis et nos réussites.
Le pouvoir de l’action imparfaite
L’une des plus grandes leçons que j’ai apprises est que l’action imparfaite vaut mieux que la perfection paralysante. Mon blog a commencé avec des articles qui me semblaient médiocres, mais qui ont touché mes premières lectrices.
Aujourd’hui, je comprends que l’autosabotage est souvent un mécanisme de protection mal adapté. En l’acceptant avec bienveillance tout en choisissant d’agir malgré lui, nous pouvons progressivement nous en libérer.
Mes conseils pour un nouveau départ
- Commencer par un projet simple et réalisable
- Se fixer des échéances réalistes
- Partager ses objectifs avec des personnes de confiance
- Documenter son parcours pour mesurer ses progrès
- Accepter que les erreurs font partie du processus
En écrivant cet article, je réalise à quel point mon rapport à l’autosabotage a évolué. Ce qui était autrefois mon plus grand obstacle est devenu une source d’apprentissage et de croissance. N’oubliez pas : vous n’êtes pas seule dans cette situation, et chaque pas compte, même les plus petits. Alors, quel premier pas allez-vous faire aujourd’hui pour avancer malgré vos peurs ?
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