Dans notre société qui valorise la productivité à tout prix, j’ai longtemps été prisonnière de cette course effrénée contre la montre. Comme beaucoup de femmes, je jonglais entre ma carrière, ma vie personnelle et mes obligations sociales, jusqu’au jour où j’ai réalisé que cette quête perpétuelle de performance n’était qu’une autre forme de patriarcat intériorisé. Aujourd’hui, je partage avec vous pourquoi ralentir est devenu mon acte de résistance féministe le plus puissant.
A lire dans cet article
La tyrannie de la performance au féminin
Combien de fois ai-je entendu qu’une « femme qui réussit » doit être partout à la fois ? Cette injonction à la perfection nous épuise collectivement.
J’ai réalisé que cette course effrénée était en réalité un piège qui nous maintient dans un état d’épuisement permanent, nous empêchant de nous questionner sur les véritables enjeux de notre émancipation.
Les symptômes d’une société qui nous veut surmenées
- La double journée de travail normalisée
- La culpabilité de dire « non »
- L’obligation d’être performante dans tous les domaines
- La charge mentale constante
Ralentir : un acte politique
Prendre le temps de vivre n’est pas de la paresse, c’est un acte de résistance. Quand j’ai commencé à ralentir, mes collègues m’ont regardée comme si je commettais un crime de lèse-majesté.
Pourtant, c’est en ralentissant que j’ai enfin pu réfléchir aux schémas toxiques que je reproduisais inconsciemment.
Les bénéfices insoupçonnés du ralentissement
- Une meilleure conscience de nos besoins réels
- La capacité à poser des limites saines
- Une créativité retrouvée
- Des relations plus authentiques
Comment j’ai appris à ralentir concrètement
J’ai commencé par de petits changements : éteindre mon téléphone après 20h, méditer 10 minutes chaque matin, refuser les réunions non essentielles.
La clé a été d’accepter que je ne pouvais pas tout faire, et surtout, que je n’avais pas à tout faire.
Mes rituels quotidiens pour décélérer
- Un petit-déjeuner en pleine conscience
- Des pauses régulières sans écran
- Une promenade quotidienne de 30 minutes
- Un journal de gratitude le soir
L’impact sur ma vie de femme
En ralentissant, j’ai découvert une nouvelle forme de puissance. Je ne suis plus cette femme qui court après un idéal impossible à atteindre.
Ma relation avec moi-même s’est transformée, et par extension, mes relations avec les autres se sont enrichies d’une profondeur nouvelle.
Les changements observés
- Une meilleure estime de soi
- Des choix plus alignés avec mes valeurs
- Une capacité accrue à dire non sans culpabilité
- Une énergie mieux préservée
Transmettre cette philosophie
Aujourd’hui, je partage cette approche avec d’autres femmes lors d’ateliers et de cercles de parole. Voir leurs yeux s’illuminer quand elles comprennent qu’elles ont le droit de ralentir est ma plus belle récompense.
Ensemble, nous créons un mouvement de résistance douce mais puissante contre les diktats de la performance à tout prix.
Pour commencer dès maintenant
- Identifiez une tâche quotidienne que vous pouvez déléguer
- Accordez-vous un moment de pause sacré chaque jour
- Célébrez vos petites victoires de décélération
- Partagez votre expérience avec d’autres femmes
En écrivant ces lignes, je réalise à quel point ralentir a transformé ma vie. Ce n’est pas toujours facile, et je rechute parfois dans mes vieux schémas de course effrénée. Mais chaque fois que je prends conscience de ces moments, je me rappelle que ralentir est un acte de résistance, une façon de dire non à un système qui nous veut épuisées. C’est en prenant soin de nous, en nous accordant le droit de vivre à notre rythme, que nous pourrons véritablement transformer le monde, une femme à la fois.
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