La loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur, surnommée loi Duplomb, a été définitivement adoptée en juillet 2025.
Portée par le sénateur Laurent Duplomb et soutenue par le gouvernement, elle facilite le travail agricole en assouplissant l’utilisation de certains pesticides, en simplifiant l’extension des bâtiments agricoles et en modifiant les règles de contrôle environnemental.
Mais cette loi fait l’objet d’une contestation sans précédent : ONG, scientifiques, citoyens s’inquiètent pour la santé publique, la biodiversité, et dénoncent un recul du principe de précaution. Beaucoup y voient un net affaiblissement des engagements écologiques de la France.
A lire dans cet article
Une pétition citoyenne qui bat des records
Le 10 juillet 2025, Éléonore Pattery, étudiante en Master QSE, lance sur le site officiel de l’Assemblée nationale la pétition « Non à la Loi Duplomb » pour obtenir son abrogation.
La mobilisation est fulgurante : plus de 100 000 signatures en trois jours, 215 000 en une semaine, puis plus de 340 000 en dix jours. La pétition devient virale grâce à Instagram, TikTok, et l’appui de grandes ONG écologistes.
La plateforme officielle connaît même des ralentissements tant l’affluence est forte. À terme, si le cap des 500 000 signatures est franchi dans au moins 30 départements, un débat public pourrait être imposé à l’Assemblée nationale.
Angle nouveau : une génération connectée à l’avant-garde
L’originalité de cette mobilisation, c’est l’irruption des jeunes et des outils numériques. Éléonore Pattery, étudiante, apolitique, s’appuie sur les réseaux sociaux, la viralité et la rigueur scientifique pour fédérer la société civile.
Cette génération connectée, informée, met en avant l’urgence d’agir face aux menaces environnementales, et démontre la puissance des pétitions numériques pour interpeller les élus.
Ce cas illustre une politisation nouvelle de la jeunesse, où la maîtrise du digital, l’expertise scientifique et le sens de la mobilisation citoyenne s’unissent pour peser dans le débat public.
Débouchés possibles et perspectives
Si le seuil des 500 000 signatures est atteint, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale pourra organiser un débat sur la loi Duplomb, même si aucun vote n’est obligatoire.
En parallèle, plusieurs députés ont saisi le Conseil constitutionnel pour contester la validité de cette loi, invoquant la Charte de l’environnement et des principes de précaution.
Dans tous les cas, la mobilisation autour de cette pétition montre que la société civile et la jeunesse ont trouvé une nouvelle voie pour défendre la cause écologique, au-delà des partis politiques.
Témoignages et réactions
Sur les réseaux sociaux : « La France doit choisir l’innovation agricole sans sacrifier sa santé », « Il faut aider nos agriculteurs, pas autoriser les pesticides dangereux ». Beaucoup saluent la ténacité d’Éléonore Pattery et l’éveil démocratique des jeunes, alors que certains déplorent la difficulté d’accès au site de pétitions face à l’afflux massif.
La pétition contre la loi Duplomb, portée par une étudiante et amplifiée par une jeunesse engagée et connectée, bat tous les records.
Elle symbolise une rupture générationnelle : aujourd’hui, l’expertise scientifique, la force du numérique et l’esprit citoyen peuvent bousculer le processus législatif et relancer la démocratie environnementale en France.
Signer la pétition
Pétition officielle sur le site de l’Assemblée nationale :
Signer ici : Non à la Loi Duplomb
Sources
- Site officiel de la pétition – Assemblée nationale
- Le Monde : La pétition bat des records
- La Tribune : Analyse de la mobilisation
- Bon Pote : Retour sur la pétition et le numérique
- Générations Futures : Mobilisation citoyenne
- Wikipedia : Loi Duplomb, contexte et analyse
- LCP : La pétition dépasse les 215 000 signatures
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