Dans notre société qui valorise la productivité à outrance, prendre soin de soi est souvent perçu comme un acte égoïste. Pourtant, j’ai découvert au fil des années que c’est tout le contraire. À 35 ans, après avoir frôlé le burn-out, j’ai compris que le self-care n’était pas qu’une tendance Instagram, mais un véritable acte de résistance face à un système qui nous épuise.
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Le self-care, bien plus qu’une tendance beauté
Il y a trois ans, je courais partout entre mon travail, ma famille et mes obligations sociales. Je me sentais coupable dès que je prenais du temps pour moi. J’étais devenue l’esclave parfaite d’un système qui nous veut toujours plus performantes.
C’est lors d’une conversation avec ma thérapeute que j’ai eu ce déclic : prendre soin de soi n’est pas un luxe, c’est un acte politique. Quand nous décidons de ralentir et d’écouter nos besoins, nous résistons activement à cette pression sociale constante.
Les manifestations concrètes du self-care militant
Voici comment j’ai transformé mes habitudes quotidiennes en actes de résistance :
- Dire non aux sollicitations qui ne me correspondent pas
- M’accorder des pauses déjeuner loin de mon bureau
- Éteindre mon téléphone après 21h
- Méditer 15 minutes chaque matin
- Pratiquer le yoga sans objectif de performance
L’impact sur notre société
En prenant soin de moi, je montre l’exemple à mes amies, ma sœur, mes collègues. Chaque fois que je pose mes limites, je leur donne inconsciemment la permission d’en faire autant.
J’ai remarqué que depuis que j’assume pleinement mes besoins de repos et de ressourcement, d’autres femmes autour de moi commencent à s’autoriser cette bienveillance envers elles-mêmes.
Les obstacles à surmonter
- La culpabilité sociale
- Le regard des autres
- Les injonctions à la productivité
- Le sentiment d’égoïsme
J’ai dû apprendre à déconstruire ces barrières mentales une à une. La plus difficile à surmonter était cette voix intérieure qui me répétait que je n’étais pas assez productive.
Aujourd’hui, je sais que prendre soin de moi me rend plus efficace et plus présente pour les autres, pas moins.
Les bénéfices concrets du self-care militant
En pratiquant le self-care comme un acte militant, j’ai constaté des changements profonds :
- Une meilleure santé mentale et physique
- Des relations plus authentiques
- Une créativité décuplée
- Une capacité accrue à aider les autres
- Une conscience politique plus aiguisée
Comment débuter sa révolution personnelle
Pour celles qui souhaitent se lancer, voici mes conseils testés et approuvés :
- Commencer petit : 5 minutes de méditation suffisent
- Tenir un journal de ses besoins
- S’entourer de personnes qui comprennent cette démarche
- Célébrer chaque petit pas
La semaine dernière, j’ai refusé une invitation à un événement professionnel pour me consacrer à ma soirée bien-être hebdomadaire. Cette décision, qui m’aurait autrefois rendue anxieuse, m’a emplie de fierté.
J’ai reçu plusieurs messages de collègues me disant qu’elles admiraient mon choix et qu’elles aimeraient avoir ce courage.
Un mouvement qui prend de l’ampleur
De plus en plus de femmes rejoignent ce mouvement silencieux mais puissant. Nous sommes nombreuses à comprendre que prendre soin de soi n’est pas un acte égoïste, mais un acte de résistance face à un système qui nous voudrait constamment épuisées.
En choisissant consciemment de nous occuper de nous-mêmes, nous créons un précédent pour les générations futures. Nous leur montrons qu’il est possible de vivre autrement, en accord avec nos valeurs et nos besoins profonds.
Et maintenant ?
Le self-care militant est un voyage, pas une destination. Chaque jour, je découvre de nouvelles façons de prendre soin de moi tout en contribuant à un changement social plus large. Je vous invite à rejoindre ce mouvement, à votre rythme et selon vos propres termes. Ensemble, nous pouvons créer une société plus bienveillante, où prendre soin de soi n’est plus considéré comme un luxe mais comme un droit fondamental.
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